Eugenie Bouchard atteint les quarts de finale de la Classique ASB, à Auckland.
BIENVENUE
Bienvenue dans le rapport annuel 2020 de Tennis Canada. Bien que mon mandat de présidente du conseil d’administration ait débuté il y a presque deux ans, il s’agit du premier rapport annuel pour lequel j’ai l’occasion de rédiger les remarques préliminaires. Nous n’avons pas été en mesure d’en publier un l’an dernier, ce qui est très dommage, car le Canada a connu un succès sans précédent sur le terrain et en dehors au cours d’une année inédite.
En revanche, 2020 représente incontestablement l’une des périodes de 12 mois les plus difficiles de l’histoire de notre organisation, alors que la pandémie de COVID-19 ravageait non seulement notre sport, mais le monde entier. Des tournois ont été annulés ou reportés partout dans le monde, y compris nos événements phares que sont les épreuves de la Coupe Rogers présentée par Banque Nationale (maintenant l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers) à Toronto et à Montréal. Confrontée à une ahurissante perte de 31 M$, l’organisation a été proactive dans sa gestion de la situation et le conseil d’administration a tenu de nombreuses réunions consacrées à guider Tennis Canada à travers la précarité de la COVID-19. Nous avons dû prendre des décisions douloureuses, mais nous avons réussi à réduire la perte financière à 8 M$. Malheureusement, la plupart de nos tournois pour juniors, vétérans et joueurs en fauteuil roulant ont également été annulés en 2020, mais nous sommes sûrs que de meilleurs jours nous attendent.
Malgré l’incertitude dans laquelle nous a plongés la pandémie, nos joueurs de l’élite ont tout de même été en mesure de s’illustrer sur les plus grandes scènes en 2020 et les Canadiens peuvent être fiers de leurs exploits. Bien que nous n’ayons pas pu voir en action Bianca Andreescu, notre championne des Internationaux des États-Unis de 2019, les excellentes saisons de Denis Shapovalov, de Félix Auger-Aliassime, de Milos Raonic, et la résurgence d’Eugenie Bouchard et Vasek Pospisil ont été un plaisir à observer, tout comme la toujours impressionnante Gabriela Dabrowski en double et la percée de Leylah Annie Fernandez sur le circuit professionnel.
En dehors des terrains, notre ambitieuse campagne de financement (Re)Bâtir une #Nationdetennis a obtenu un succès retentissant. Comme 90 % de l’argent que nous investissons chaque année dans le développement du tennis s’est envolé en fumée en raison du report de nos tournois 1000 de l’ATP et de la WTA, il était inévitable de couper dans les programmes de tennis de masse, de réduire le nombre de compétitions et de restreindre les investissements dans le système de haute performance. Cependant, grâce à la générosité des joueurs actuels et passés, de mes collègues du conseil d’administration et des amateurs de tennis canadiens, nous avons pu récolter la somme impressionnante de 850 000 $ pour nous aider à rebâtir.
Je ne saurais terminer ce message sans évoquer le brillant avenir que Tennis Canada nous réserve. Déjà en 2021, nous avons annoncé des ententes de partenariat historiques de dix et sept ans avec la Banque Nationale et Rogers Communications, respectivement. Leurs nouveaux rôles à titre de commanditaire en titre et commanditaire présentateur de l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers, ainsi que leurs investissements accrus dans tous les niveaux du développement du tennis, de la base à la haute performance, témoignent de leur confiance et de leur foi en notre magnifique sport. Mais, nous vous en reparlerons davantage dans le rapport annuel de 2021…
Denis Shapovalov mène Équipe Canada vers les quarts de finale de la Coupe ATP, à Sydney. Le Canada perd contre la Serbie.